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Saviez-vous qu’en Allemagne…
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- la plupart des entreprises allemandes ne sont liées par aucune convention collective ?
- l'employeur allemand supporte généralement la moitié des charges sociales, ce qui représente environ 20 % du salaire brut ?
- à poste comparable, les salaires sont généralement plus élevés qu’en France ? Néanmoins, en raison d’un taux de charges sociales patronales moins élevé en Allemagne qu’en France, l'emploi d'un salarié a généralement un coût similaire pour l’entreprise en Allemagne et en France.
- il n'y a pas de durée légale du travail fixée à 35 heures hebdomadaires ? La semaine de travail allemande est généralement de 40 heures, toutefois celle-ci peut aller jusqu'à 48 heures.
- le droit allemand permet de conclure des contrats de travail à durée déterminée sur une période maximale de deux ans sans avoir à en motiver les raisons ? Cette période peut même être étendue à 4 ans maximum pour les nouvelles entreprises, et à 5 ans maximum pour les salariés allemands de 52 ans et plus.
- le droit allemand du travail permet d'embaucher des salariés dans le cadre d'un « Minijob », dans le cadre duquel les charges sociales sont moins élevées ?
- le salaire minimum légal allemand est fixé à 9,35 € bruts de l’heure (2020) ? Il est recalculé tous les deux ans.
- les frais de repas engagés lors des voyages d'affaires de salariés allemands ne peuvent être remboursés par l'employeur en bénéficiant d’une exonération des charges sociales et de l’impôt sur le revenu que dans certaines limites très strictes ? Le recours aux véhicules de fonction, en revanche, est très avantageux d'un point de vue fiscal, il est donc beaucoup plus courant en Allemagne qu'en France.
- dans les entreprises allemandes de 10 salariés maximum, l'employeur peut rompre le contrat de travail sans motif ?
- l’action en justice engagée par un salarié allemand licencié ne peut avoir pour objet que de faire constater par les juges la continuation de sa relation de travail ?
- la législation allemande ne prévoit pas d’obligation de versement d’indemnités de licenciement ? Toutefois en pratique, en cas de procédure devant le tribunal du travail allemand, le versement d’une indemnité de licenciement fait généralement l’objet d’une négociation entre l'employeur et le salarié.
- une simple lettre de licenciement, dans la plupart des cas même sans exposé des motifs, suffit à mettre fin à un contrat de travail allemand ? L’employeur allemand n’est pas soumis à l’obligation de tenue d’un entretien préalable. Si la société est dotée d’un comité d'entreprise, l'employeur se doit de le consulter préalablement.
- le droit allemand permet qu’il soit procédé à un licenciement pour motif économique même en l’absence de difficultés économiques de la société ? La suppression d’un poste dans le cadre d’une restructuration de l’entreprise relève de la décision entrepreneuriale libre de l’organe de direction de la société.
- en cas de licenciement, le salarié dispose d’un délai de contestation de seulement trois semaines pour saisir un tribunal du travail allemand ? En conséquence, nombre de litiges entre salariés et employeurs portent sur la date effective de réception par le salarié de la lettre de licenciement. L'employeur doit être en mesure de prouver la date exacte de réception par le salarié de la lettre de licenciement.
- même en première instance, les tribunaux du travail allemands sont composés uniquement de juges professionnels ? La procédure s’y déroule généralement plus rapidement qu'en France.
- la période de référence pour les congés payés allemands correspond à l'année civile ?
- la mise en place d'un comité d'entreprise relève de la seule initiative des salariés, qui doivent être au nombre de 5 minimum ? Le comité d'entreprise, s’il en existe un, dispose de larges droits de codécision dans de nombreux domaines.